Le web social en entreprise : le regard d’Isabelle Cheyroux sur une digitalisation en marche

Photo d'Isabelle Cheyroux

Isabelle CHEYROUX, responsable SIRH chez Bouygues Immobilier

Selon les études 2015 des équipes Lecko, 80 % des sociétés du CAC40 sont équipées d’un réseau social numérique d’entreprise (RSNE). Aussi, ces outils digitaux ont incontestablement envahi le monde de l’entreprise et ses modes de fonctionnement.

Pour décrire ces évolutions numériques, Isabelle CHEYROUX, responsable SIRH chez Bouygues Immobilier, n’hésite pas à parler dans son mémoire ESSEC, Les RSNE enjeux pour les DRH ?, de « révolutions » : celles de nos habitudes de travail. Le web social est devenu un enjeu incontournable pour les sociétés, notamment pour la fonction RH.

Dans son mémoire, Isabelle observe et analyse l’impact grandissant des RSNE au sein des entreprises. Si les fonctionnalités recherchées sont souvent les mêmes, il est pourtant impossible de transposer directement un réseau social externe comme Facebook ou Twitter dans la sphère professionnelle. En effet, les usages, les perceptions et surtout les objectifs des réseaux sociaux numériques sont radicalement différents en interne.

Cependant, si l’outil a besoin de s’adapter, il est loin d’être le seul. L’utilisation de plateformes sociales implique une évolution en profondeur de la culture d’entreprise. En effet, on ne peut voir les bienfaits du web social dans la sphère professionnelle sans laisser place à l’autonomie et à la liberté d’expression. Ainsi, l’usage d’outils digitaux et notamment de réseaux sociaux d’entreprise s’avère être une problématique RH à bien des égards : équilibre entre vie privée et vie professionnelle, coopération au sein des équipes, valorisation des compétences, pratiques managériales, impacts sur l’engagement, reconnaissance, etc.

Mais au delà des défis et des multiples opportunités que les réseaux sociaux numériques d’entreprises représentent pour la fonction RH, ces outils sont décrits par Isabelle comme de formidables accélérateurs de la digitalisation. Et comme elle le souligne dans son mémoire, cette « digitalisation est en marche et mieux vaut la piloter que la subir ».

Pour ceux qui souhaitent approfondir la question, Isabelle partage avec nous un extrait de son mémoire.