La digitalisation de l’entreprise selon Orange

La difficulté d’un projet de digitalisation est que contrairement à d’autres projets dont on connaît et définit précisément la cible, on ne peut définir au mieux qu’une démarche, une approche collective.

 

La difficulté d’un projet de digitalisation est que contrairement à d’autres projets dont on connaît et définit précisément la cible, on ne peut définir au mieux qu’une démarche, une approche collective.

Il y a un moment où le poids des initiatives autonomes ne suffit plus et où  le moment est venu de donner un cadre global et de donner à l’ensemble de l’entreprise les moyens de basculer. Il s’agit alors d’assurer la coexistence entre « ceux qui sont dans la dynamique digitale », notamment via la relation client, et ceux qui sont encore en recul. Il faut absolument être attentif et anticiper l’enjeu de cette fracture, qui représente un des écueils majeurs de la digitalisation de l’entreprise.

Trois volets sont à prendre en compte :

– la sensibilisation  : quel est l’état des lieux de l’entreprise ? Comment la population de l’entreprise se répartit-elle entre les plus avancé et les plus réticents?  Comment développer l’appetance pour le digital?

la formation :  il faut pouvoir proposer à tous les collaborateurs, quel que soit leur niveau, de les faire progresser dans la culture numérique. On peut aujourd’hui utiliser des moyens de formation nouveaux, comme le reverse mentoring, qui a été proposé à tout le comité exécutif d’Orange, donnant ainsi l’exemple et le signal d’une nouvelle dynamique collective.

– l’équipement : l’enjeu est alors de faire converger la démarche humaine et la démarche de l’outil. la DSI nous permet de rendre les outils de la digitalisation cohérents et efficaces. Le poste de travail numérique doit être inventé.

A ce titre la 
transformation digitale est une opportunité qui doit nécessairement être portée par la DRH. Nous devons nous projeter dans le dialogue social de l’entreprise digitalisée de demain.  Aucune fonction de l’entreprise, aucun métier RH en particulier qui ne soit profondément transformé par la digitalisation.

 

Remerciements à  Chrystèle Verfaille,Gregory Bernabeu, Sandrine Delage, Eleonore Duvoux, Brice de Gromard, Claire Madjarian, Alice Maisonnier,
Isabelle Malle, Frederik Poquet, Thierry Valdant et Lyamna Abbrouk pour la rédaction de ce Compte Rendu.