L’approche du gouvernement et du Ministère des Affaires Etrangères en particulier peut être qualifiée de « numérique par défaut ». Notre enjeu est de définir comment nous pouvons rester légitime au XXIe siècle. Pourquoi digitaliser ? Parce que si on ne le fait pas, l’action publique devient illégitime. La société doit reconnaître dans l’Etat un acteur de réseaux, un acteur du XXI eme siècle.
La révolution numérique a abolit la distinction entre la maîtrise d’ouvrage (MOA) et la maîtrise d’oeuvre (MOE). Le gouvernement va faire passer ces idée en 2014 pour passer à des développements agiles en cycles courts (moins de 6 mois), avec une seule équipe. Ainsi le site etalab a été développé en 3 mois.
Pour réussir, quelques impératifs :
– avoir une vision
– avoir un sponsor, le meilleur sponsor étant toujours le client. — embarquer et mobiliser les équipes pour développer les solutions rapidement et efficacement.
– donner le pouvoir aux utilisateurs pour que la gouvernance passe par l’action.
Les plus jeunes de 35-40 ans ne sont pas forcément les plus grands vecteurs du changement. Ils peuvent craindre une perte de pouvoir. Les vrais vecteurs sont les plus anciens qui « n’ont plus rien à perdre ». Ils prennent très vite conscience des gains liés à la digitalisation et à la diffusion de nouvelles manières de travailler ensemble.
Le levier principal dans ce nouveau monde numérique c’est la confiance et la loyauté. Si les hommes sont sur le navire, près du capitaine, « confortables », ils doivent pouvoir échanger ensemble, pas seulement horizontalement, et avec un gain immédiat.
Remerciements à Chrystèle Verfaille,Gregory Bernabeu, Sandrine Delage, Eleonore Duvoux, Brice de Gromard, Claire Madjarian, Alice Maisonnier,
Isabelle Malle, Frederik Poquet, Thierry Valdant et Lyamna Abbrouk pour la rédaction de ce Compte Rendu.