Gadget numérique ou levier pour la stratégie d’entreprise ?
Agenda :
Introduction de la séance
Ziryeb MAROUF, Président de l’Observatoire des réseaux sociaux d’entreprise
Témoignage réseau social L’Oréal
Brigitte SILINSKI et Marie-Eve DE MONTMARIN
Débat en présence de
– Rachid BENSAHNOUNE, DRH en charge des diversités à l’international – L’Oréal,
– Laurent DEPOND, Directeur Diversité Groupe – France Télécom Orange,
– Elisabeth KARAKO, Responsable Diversité Groupe – BNP Paribas,
– Soumia MALINBAUM, Présidente de l’Association Française des Managers de la Diversité,
– Jacques SPELKENS, Directeur Innovation Sociale – GDF SUEZ
Le grand témoin,
Brigitte DUMONT , DRH Adjointe du Groupe France Télécom Orange.
Prochains événements de l’Observatoire
Sophie DELMAS, Secrétaire générale de l’Observatoire
Conclusion :
Jean-Claude LEGRAND, DRH Diversités Groupe
TEMOIGNAGE : RESEAU SOCIAL INTERNE DE L’OREAL, « ePop»
Intervenants : Brigitte SILINSKI, Marie-Eve DE MONTMARIN
- Objectifs et enjeux : donner envie de casser les silos, proposer des passerelles, pousser les collaborateurs non seulement à consulter, mais également à contribuer (combien consultent Wikipédia et y contribuent ?), garder sur le long terme le contact, reconnaître et rassembler les experts, favoriser l’intergénérationnel (GenY et autres collaborateurs), se positionner à l’international (qui finalement n’a pas été une difficulté car inclus dans le brief de départ).
- Fonctionnalités : suivre ses collègues, forums, blogs, wikis, partage de documents (fonctionnalité clé), linking, tags, ranking, eSpaces (= communautés), fiche Profil
- Next steps : ouvrir la plateforme à l’ensemble des collaborateurs
Des principes fondateurs
- Un usage strictement professionnel
- Un respect réciproque avec droits & devoirs, une charte Groupe, un droit à l’erreur
- Liberté : modération a posteriori (depuis 19 mois depuis le lancement, pas de dérapage)
- Ouvert à tous : ouvert également aux stagiaires & assistants externes.
- Simplicité : un ePOP « pour les nuls » pré-paramétré, et un pour les « early adopters » qui permet de booster la plateforme.
- Transparence : pas de pseudonymes
Exemples de communautés :
- La communauté des « digital natives » : identifier les « digital natives » qui réfléchiront ensemble, autour de thématiques prédéfinies sur de nouvelles façons d’utiliser les nouvelles technologies, et qui seront par la suite soumises au management.
Gestion des langues :
- Interface en français et en anglais. En revanche les collaborateurs peuvent s’exprimer dans la langue qu’ils souhaitent.
- Certains Community Managers traduisent les posts importants.
Mesures des attentes des collaborateurs
- Interviews des top dirigeants
- Focus Group en France et aux Etats-Unis avec les nouveaux arrivants
- Interviews des nouvelles générations et des plus anciennes.
Le projet est ressorti spontanément, avec des attentes qui sont sensiblement les mêmes.
Concurrence entre Réseau Social et intranet Groupe ?
- Le Réseau social est plutôt un nouveau souffle pour l’intranet
- Nouvel usage : l’intranet diffuse l’information top-down, le RS est en peer-to-peer (collègue à collègue).
- L’intranet et le RSE ne sont pas encore disponibles en extranet.
Facteurs-clés de succès :
- Liberté d’expression : Laisser le droit de proposer des idées
- Exemplarité : nouvelle façon de fonctionner, d’où l’importance du sponsorship du management
- Visibilité : rendre visibles les talents et les expertises – reconnaissance et identification par le management.
DEBAT
Intervenants :
- Jacques SPELKENS, Directeur Innovation Sociale de GDF Suez
- Elisabeth KARAKO, Responsable Diversité Groupe de BNP Paribas,
- Laurent DEPOND, Directeur Diversité Groupe à France Télécom Orange,
- Rachid BENSAHNOUNE, DRH en charge des diversités à l’international de L’Oréal,
- Soumia MALINBAUM, Présidente de l’Association Française des Managers de la Diversité
QUESTIONS |
REPONSES |
En quoi les RSE et le web 2.0 interne aide à diffuser les politiques diversité ? |
Le niveau de connaissance sur les politiques diversité n’est pas le même entre un directeur général et un manager de proximité. La politique diversité se développe non pas lorsque le directeur général ou le manager diversité parle de faire de la diversité, mais surtout lorsque le collaborateur parle de ce qu’il a fait, ce qu’il a observé. Le RSE est un vecteur de diffusion et d’appropriation. |
Quel sont les facteurs-clés de succès d’un RSE ? |
L’ergonomie du site est primordiale puisqu’il permet à une grande diversité de personnes de participer aisément. |
Quelles sont les motivations de lancer un RSE dédié à la Diversité ? |
Cela permet de donner vie à la politique Diversité, car elle ne se vit pas qu’au niveau des top managers mais dans la vie quotidienne des collaborateurs. Le top down et le bottom up marchent pour un certain niveau mais il est nécessaire d’avoir une communication transverse, d’échange de bonnes ou des mauvaises pratiques sur des initiatives locales par exemple, qui permettent de tirer beaucoup de leçons. Cela permet également de collaborer et co-construire autour de problématiques diversité. |
Quelles sont les valeurs à ne pas perdre de vue dans un environnement numérique ? |
|
Comment faire le lien entre un évènement et le RSE ? |
|
Ne pensez-vous pas que toutes ces solutions collaboratives sont un effet de mode ? |
|
Révolution digitale ? |
|
Quels premiers retours et bénéfices de SolidarNet ? Ne peut-il pas être noyé dans l’ensemble des moyens de communication ? |
|
Comment expliquez-vous le succès du présentiel et pourtant très peu de commentaires sur le RSE ? |
|
Que faites-vous de cette information catalysée dans les RSE ? |
|
TEMOIGNAGE : Brigitte DUMONT, DRH Adjointe Groupe – Orange
Une réconciliation entre performance économique et performance sociale
Nous avons tous peur, peur des contributions, secrets défense, délits d’initiés, secrets industriels… Malgré tous ces freins et ces peurs, il existe une volonté de l’organisation de replacer l’humain au centre des préoccupations de l’entreprise.
RSE la solution miracle ?
Non, surtout s’il s’agit d’être « à la mode » et syndrome du « pipo 2.0 », « social washing ». Si une démarche numérique est trop éloignée du terrain, cela ne marche pas. D’où l’importance de préserver ces rencontres physiques.
Attention également à ne pas passer des communautés au communautarisme 2.0.
Attention à la fracture numérique
Accompagner les collaborateurs afin qu’ils ne se sentent pas dépassés par ces nouveaux outils.
Le RSE au service d’une stratégie d’entreprise pour :
- L’affirmation de soi et la découverte de l’autre,
- Le développement du sentiment d’appartenance à l’entreprise, le moyen d’accompagner ensemble le changement,
- Le partage d’un système de valeurs, l’opportunité de faire vivre la culture d’entreprise,
- Un moyen d’assurer à chacun sa place dans l’entreprise et la société,
- L’écoute des signaux faibles,
- Un capteur social permanent,
- Une mesure d’impact plus rapide de ce que l’on fait.
Quelques atouts des RSE pour le futur :
- Casser les silos,
- Passer d’une communauté à une autre,
- Développer une capacité à se mettre en relations avec d’autres,
- Mieux connaître l’autre,
- Mieux se faire connaître,
- Mieux se connaître soi-même.
PROCHAINS ECHANGES DE L’OBSERVATOIRE
Save the date
- « Le mentorat 2.0 » et l’intergénérationnel,
le 14 Septembre, BNP Paribas, 14 rue Bergère, Paris
L’Observatoire sur le Net
Continuez à échanger sur le groupe LinkedIn :
http://www.linkedin.com/groups?gid=3188473&trk=hb_side_g