Etude : Intelligence Artificielle – Compétition ou coopération avec le salarié ?

L’Observatoire des Réseaux Sociaux d’Entreprise s’est vu confier un projet d’étude initié par Orange, sur le thème de l’intelligence artificielle (IA). L’objectif a été d’identifier les grandes tendances en matière d’IA, et les impacts organisationnels, à travers le retour d’expérience de 20 entreprises faisant partie de notre réseau et qui connaissent un rayonnement international.

Synthèse des points clés de l’étude

Les fantasmes, autant que les craintes entourant le sujet de l’intelligence artificielle, sont pour la plupart irréalistes. Tous les participants interviewés ont confirmé que nombreux sont les éléments irrationnels dont il faut s’extraire. Le sujet prête à la dérive : un minimum de rigueur intellectuelle est requis.

On distinguera 2 postures adoptées par les entreprises face à leur transformation par l’IA :

  • Une posture de valorisation: l’enjeu est alors soit de réduire les coûts, soit de contribuer à l’optimisation des leviers de génération de business
  • Une posture d’amélioration: l’enjeu est ici d’apporter un changement notable dans la position de travail du collaborateur : l’IA se met au service du collaborateur et l’assiste

En bref, à la question  » L’IA entraînera-t-elle la fin du monde du travail ? « , la réponse est univoque : il y aura transformation, mais pas disparition.

Le véritable enjeu de l’IA, au-delà du recrutement de compétences naissantes, est d’arriver à constituer des core teams resserrées qui soient d’origine pluridisciplinaires. C’est de l’émergence d’une vision globale du problème de « cognitive design » que dépendra le succès des projets. En effet, au-delà du recrutement des bons profils, l’enjeu est avant tout organisationnel.

Par ailleurs, l’un des axes de travail clé sera surtout de veiller à maintenir un juste niveau de complémentarité entre les compétences « automatisables », celles qui le sont moins, et celles qui ne le sont pas.

Les véritables enjeux liés à l’usage croissant de l’IA pour les entreprises se situent à un niveau éthique. Cet ensemble de technologies ne reposant que sur l’exploitation de la donnée personnelle (ne serait-ce que pour des raisons d’apprentissage et tout simplement d’exploitation) engendre des interrogations légitimes de la part de ceux qui fournissent ces données ; qu’ils soient clients, salariés ou encore citoyens. La responsabilité et l’éthique, associées à une démarche de transparence quant au traitement et notamment à la sécurisation et au stockage de ces données, sont donc requises pour générer la confiance. Sur ce sujet, les RH devront endosser un rôle d’accompagnants dans cette transformation.

Découvrez sans plus attendre les résultats détaillés de l’étude : Etude – IA : Compétition ou coopération ?

  • Commanditaire : Roxane Pakdaman – Directrice de l’Intégration de l’Environnement des Services aux Salariés, Orange.