Valérie Guérin, responsable des outils collaboratifs au sein de la SNCF nous présente son entreprise en quelques chiffres-clés.
On compte une masse salariale importante, beaucoup de populations isolées, la décision de nos présidents a été de créer un dispositif pour remettre le dialogue au cœur de l’entreprise afin de favoriser l’engagement en créant le programme « digital pour tous » donc tous les corps de métiers sont divisés en 3 axes : matériel, outils, applications.
Notre intervenante précise les effectifs et l’organisation de la Direction Digitale.
Nous sommes 25 salariés, et pour la transformation digitale interne nous sommes 5 personnes à travailler à temps plein.
Il semble aujourd’hui que le réseau social de l’entreprise a favorisé un regain de l’engagement auprès des collaborateurs.
La difficulté principale était l’engagement difficile à mesurer parce que nous manquons d’un gros manque de communication. Les objectifs étaient de trouver des outils pour redonner sourire aux agents. Le RSE a contribué à replacer le dialogue au cœur de l’entreprise, y compris auprès de populations isolées. Le réseau social a ainsi permis de changer la vision que les collaborateurs ont de l’entreprise.
Cette expérience s’est construite grâce a des équipes innovantes et des outils performants.
Nous avons mis en place de nombreuses actions : Test & Learn, 90 ambassadeurs, travail collaboratif …
Des indicateurs existent pour mesurer l’engagement des salariés.
Dans mon équipe, nous observons essentiellement l’engagement à travers le réseau social :
- Dans les faits et projets que les collaborateurs mettent en place
- Engagement one-to-one dans l’échange de compétences sur le RSE.
- Grâce aux Metrics.
On différencie : Inscrits
Actifs : 2 opérations par mois.
Engagés : ceux qui ne se contentent pas de lire, mais qui réagissent régulièrement.
Leaders : ce sont les ambassadeurs presque quotidiennement.
L’enjeu : comment faire pour garder les gens sur le réseau : faire en sorte qu’ils continuent à trouver de l’intérêt et de la valeur sur le RSE : la valeur étant en grande partie apportée par les collaborateurs eux-mêmes.
L’impact de l’engagement sur la performance de l’entreprise reste difficile à évaluer.
C’est là où réside la difficulté. Le ROI est très difficile à mesurer. Il n’y a pas eu d’évaluation du ROI officielle ou généralisée. En revanche, un collègue a calculé que son équipe avait gagné 30% de confort de vie grâce au RSE. Il y a également des enquêtes de vie au travail réalisées par Tempo, mais le ROI reste complexe et difficile à quantifier.
Des exemples d’engagement et innovation, des petites pépites sont nées du sentiment d’engagement des collaborateurs.
Il y a des gens en région qui ont créé des groupes de ligne sur le RSE où sont donc mélangés les mécaniciens, les contrôleurs, les communicants … Il y a beaucoup de propositions et d’initiatives, mais moins d’exemples concrets à raconter. C’est en devenir.